Situation géographique

Le Burkina Faso est un pays d’Afrique de l’Ouest francophone enclavé, sans accès à la mer, entouré du Mali au nord et à l’ouest, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghanaau sud et de la Côte d’Ivoire au sud-ouest.

Le Burkina a longtemps été une colonie française appelée Haute-Volta avant de gagner son indépendance le 5 août 1960, où il a été renommé Burkina Faso par le président révolutionnaire Thomas Sankara.

La population qui compose le pays n’est pas homogène (ses habitants n’ont pas les mêmes origines) : les Mossis constituent le principal peuple, mais il en existe beaucoup d’autres.

Avant son indépendance le 5 août 1960, le Burkina Faso, une colonie française, se nommait Haute-Volta.

Situation politique

Le Burkina Faso est présidé par M. Roch Marc Christian Kaboré, élu en décembre 2015. Cette élection a mis un terme à la Transition ouverte en octobre 2014 par la chute, sous la pression populaire, du Président Blaise Compaoré, qui dirigeait le pays depuis 1987. Une tentative de coup d’Etat a été déjouée en septembre 2015 contre cette transition.

Situation économique et sociale

Le Burkina Faso a un PIB/hab. de 634$ et le pays était en 2015, 181ème sur 188 pour l’indice de développement humain.

Sa population est de 16,9 millions d’habitants avec une espérance de vie de 55,7 ans.

Les religions présentes dans le pays sont l’islam (50%), l’animisme (40%), et le christianisme (10%).

Langues parlées

Le français est la langue officielle. Mais il existe d’autre langues éthniques comme le moré (langue usuelle, de l’ethnie majoritaire mossi), et le dioula (proche du bambara du Mali), le gourmantché, le fulfuldé…

Ouagadougou

Ouagadougou se présente comme un véritable phare de la culture africaine, dressé en plein centre du Burkina Faso. Pourtant, son intérêt est limité pour le voyageur car il y a peu à visiter. Le charme de Ouagadougou réside dans son atmosphère de capitale africaine affairée et bruyante. La ville est en train de subir une refonte totale de son centre-ville. Un projet immobilier (Zaka) de grande ampleur prévoit ainsi de donner à Ouagadougou un centre-ville moderne, propre, chic et organisé.

À 125 km au nord-est de Kaya et 40 km au sud de Dori, Bani est un village extrêmement intéressant dont l’histoire est longue et riche. Il est situé au milieu d’un paysage au relief accidenté de toute beauté. Destination de pèlerinage pour les musulmans, Bani possède sept mosquées en banco.

Le Sahel

La région du Sahel est l’une des plus pauvres du monde. À l’extrême nord, de nombreux villages ont été désertés, le cheptel n’a pas retrouvé le niveau qu’il possédait. Végétation sèche et dépouillée : buissons épineux, petits arbres noueux, touffes d’herbe jaunie…

Le sol est peu fertile. En revanche, l’élevage est florissant et la région compte les plus beaux troupeaux de bêtes à cornes de tout le pays. Dans les marchés, vous aurez un véritable aperçu de la vie des gens du Sahel et du désert. C’est ce jour-là que Touaregs, Peuls, Bellas et Songhaïs mettent leurs plus beaux atours, qu’ils se rencontrent, qu’ils échangent leurs produits.

Gorom-Gorom

Gorom-Gorom est une des plus grandes villes du Sahel, capitale régionale de l’Oudalan. On y trouve un très pittoresque quartier ancien, véritable labyrinthe de maisons en brique de banco avec, de-ci, de-là, de jolies petites mosquées crénelées aux formes douces.

Bobo-Dioulasso

Deuxième ville du pays, Bobo-Dioulasso est une plaque tournante industrielle et commerciale entre le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana, en même temps qu’une cité culturelle et artistique très active. Bobo est aussi connue pour ses fabriques d’instruments de musique – c’est d’ailleurs la capitale du balafon – et ses beaux masques bobos, caractérisés par des formes et décos particulièrement imagées : papillon, soleil, antilope, calao…